l'ordre de la jarretière

L’ordre de la jarretière

L’ordre de la jarretière : On connait la culture anglaise dans le monde par bien des façons. Que ce soit pour sa langue, sa capitale, son architecture ou sa musique l’Angleterre fait souvent parler d’elle. De plus, on connait les anglais pour leur civisme. Ils apprécient le respect des règles de politesse et des codes sociaux. Il est mal vu de doubler dans une file d’attente, de mal conduire en ne respectant pas les priorités ou les places de parking réservées. Les anglais prêtent aussi une attention particulière aux symboles. Par exemple, avec les fleurs. Enfin, on connait l’Angleterre pour sa presse grand public quotidienne. On y compte par exemple des journaux comme the Sun ou le Daily Mirror, tirés à plus de 4 millions d’exemplaires. Ces journaux traitent de l’actualité et de la vie privée des personnes publiques, avec beaucoup de photos, peu de textes et des titres accrocheurs.

Le très noble ordre de la jarretière est le plus élevé des ordres de chevalerie britanniques. Le roi Edouard III l’a fondé le 23 avril 1348 le jour de la Saint Georges, en pleine guerre de Cent Ans. Selon la légende, on a décidé de la création de cet ordre  lors d’un bal à Calais. Il dansait avec sa maîtresse, la comtesse de Salisbury. Cet ordre de chevalerie, le plus ancien qui subsiste encore au xxie siècle, rassemblait en plus du souverain vingt-quatre chevaliers, membres à part entière. On désigne les hommes par « chevaliers compagnons ». Dans cet article nous allons te présenter toutes les informations et l’histoire de l’ordre de la jarretière. De plus, si tu souhaites t’installer à Londres tu pourras trouver de nombreux stagesjob et logements sur le site de Movaway

L’histoire de l’ordre de la jarretière.

Le roi Édouard III fonda l’ordre comme « une société, une communauté et un collège de chevaliers ». On présume généralement que la date de fondation est en 1348, même si plusieurs dates ont été évoquées. La garde-robe du roi est un des premiers changements dus à la Jarretière, à l’automne. Ses statuts d’origine exigeaient que chaque membre soit préalablement chevalier or quelques-uns de ses membres initiaux ne furent faits chevaliers que cette année-là. Plusieurs légendes entourent les origines de l’ordre. La plus populaire implique la comtesse de Salisbury (probablement Jeanne de Kent). Elle dansait à proximité du roi Édouard III, à Eltham Palace, sa jarretière aurait glissé de sa jambe. Quand la foule de courtisans se mit à ricaner, le roi la ramassa et la noua à sa propre jambe en s’exclamant « Honi soit qui mal y pense », phrase qui est devenue la devise de l’ordre.

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Les légendes

Selon une autre légende, le roi Richard Ier est inspiré au XIIe siècle lors des croisades, par saint Georges, patron des chevaliers. En effet, Richard avait pris l’habitude d’attacher une jarretière aux couleurs de la bannière du saint (blanc et rouge) autour de la jambe de ses chevaliers pour leur porter chance dans les batailles. Le roi Édouard III aurait alors décidé de faire référence à cet événement quand il fonda l’ordre au XIVe siècle, et de placer celui-ci sous la protection de saint Georges. Charles Ier s’est attaché à rendre tout son lustre à l’ordre, qui s’était un peu terni depuis la mort d’Élisabeth Ire. Antoine van Dyck l’a représenté dans l’habit en 16376.

Les femmes de l’ordre de la jarretière

Peu après la fondation de l’ordre, on a désigné des femmes Dames de la Jarretière. Mais elles n’étaient pas compagnons. Le roi Henri VII interrompit cette pratique en 1488. Sa mère, Margaret Beaufort, fut la dernière dame de la Jarretière jusqu’à la reine Alexandra en 1901. De plus, à l’exception des souveraines, Alexandra de Danemark fut la première nommée par la suite, par son mari Édouard VII. Le roi George V fit de même pour son roi consort, la reine Mary. Puis George VI pour sa femme, la reine Élisabeth. À travers le XXe siècle, les femmes sont ainsi intimement liées à l’ordre. Mais à l’exception des reines, aucune n’étaient compagnons. Cependant, en 1987, il devint possible de nommer une « dame Compagnon de la Jarretière ». Depuis la modification des statuts par la reine Élisabeth II.

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Edouard III fondateur de l’ordre de la Jarretière

Edouard III d’Angleterre, né le 13 novembre 1312 au château de Windsor et mort le 21 juin 1377 au palais de Sheen est roi d’Angleterre et seigneur d’Irlande du 25 janvier 1327 à sa mort. Il est également duc d’Aquitaine. Avant de céder ce titre à son fils aîné en 1362. Il règne pendant une période charnière, dans une Europe en crise économique et sociale, qui bascule dans la guerre de Cent Ans et subit les ravages de la peste noire. Édouard est couronné en l’abbaye de Westminster, à Londres, en 1327. Il était âgé de 14 ans, en raison de la destitution de son père. Alors âgé de dix-huit ans, il fait juger et exécuter Roger Mortimer commanditaire de l’assassinat de son père et concubin de sa mère, Isabelle de France. A qui cette dernière avait confié le gouvernement.

Édouard III commence ainsi son règne personnel. Ayant restauré l’autorité royale, après le règne désastreux de son père. Il fait du royaume d’Angleterre la première puissance militaire d’Europe. Après avoir défait le royaume d’Écosse, il s’attaque à la France. Avec laquelle son royaume est en conflit à cause de l’emprise économique de l’Angleterre sur toute la partie occidentale du royaume de France, des Flandres à l’Aquitaine, et de l’alliance franco-écossaise. Le 7 octobre 1337, il se déclare héritier légitime du trône de France (en tant que petit-fils de Philippe IV le Bel, par sa mère). Ce qui déclenche la guerre de Cent Ans. Après quelques revers, Édouard parvient à faire voter des impôts par le Parlement. Ce qui lui donne les moyens de maintenir une armée de métier, et le conduit à la victoire.

La fin de son règne

Cependant, peu de temps après, il se heurte à Charles V qui renverse la tendance. Celui-ci modernise en effet l’économie et l’armée françaises et fait accepter les impôts. Alors que le Parlement anglais se met à décliner à financer la guerre. Ainsi, les dernières années d’Édouard sont donc difficiles. Elles marquent par des revers sur le plan stratégique avec notamment la perte de pratiquement toutes ses conquêtes et par des troubles intérieurs, que l’on peut attribuer à sa très mauvaise santé.

Hautement vénéré à son époque et pendant des siècles. On dénonce Édouard plus tard comme un aventurier irresponsable par des historiens whigs. Cette vision est dépassée. L’historiographie moderne le crédite de nombreux accomplissements. Durant son long règne de 50 ans, il transforme donc son royaume et enclenche la transformation de l’Angleterre en puissance manufacturière maîtrisant toute la chaîne textile. De plus, son règne voit des progrès primordiaux dans la législature et le gouvernement. En particulier l’évolution du Parlement anglais.

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Jeanne de Kent

Jeanne Plantagenêt, dite la jolie fille du Kent, née le 29 septembre 1326 et morte le 8 août 1385 au château de Wallingford, est une princesse anglaise, suo jure comtesse de Kent et baronne Wake de Liddell. Elle est la fille d’Edmond de Woodstock, comte de Kent, et de Marguerite Wake. De plus, elle est la première princesse de Galles en tant qu’épouse d’Édouard de Woodstock, fils et héritier du roi d’Angleterre Édouard III.

Bien que le chroniqueur Jean Froissart la désigne comme « la plus belle femme du royaume d’Angleterre, et la plus aimable », l’appellation « jolie fille du Kent » ne semble pas contemporaine (pas plus que celle désignant son époux, « le Prince Noir »). Jeanne prend les titres de comtesse de Kent et baronne Wake de Liddel après le décès en 1352 de son frère, Jean Plantagenêt.

La composition de la jarretière

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L’adhésion à l’ordre se limite beaucoup et comprend le monarque du Royaume-Uni, le prince de Galles. Il n’y a pas plus de 24 membres compagnons et quelques membres surnuméraires. Le monarque est décisionnaire de l’appartenance de l’ordre. Ainsi, on connait donc celui ci comme le « souverain de la Jarretière ». Quant au prince de Galles, on le connait comme le « chevalier compagnon de la Jarretière ». Les membres masculins de l’ordre sont des « chevaliers compagnons ». Alors que les membres féminins sont des « dames compagnons ». Précédemment, lorsqu’une vacance se présentait, le souverain y remédiait en choisissant un nouveau membre parmi ceux proposés. Chacun des membres pouvait proposer neuf candidats, parmi lesquels trois devaient avoir un rang équivalent ou supérieur à celui de comte, trois à celui de baron et trois à celui de chevalier.

Le souverain choisissait alors dans cette liste autant de personnes qu’il y avait de places disponibles. Il n’était cependant pas obligé de choisir ceux qui avaient obtenu le plus de propositions. Les derniers candidats qu’on a proposé datent de 1860. Depuis lors, le souverain seulement désigne les membres. Cependant, personne n’a modifié les statuts formulant cette procédure avant 1853. Depuis le XVIIIe siècle, le souverain faisait ses propres choix sur les conseils du gouvernement. Cependant, le roi George VI pensait que l’ordre de la Jarretière et l’ordre du Chardon étaient devenus trop liés aux parrainages politiques. En 1946, avec l’accord du Premier ministre et du chef de l’opposition, l’appartenance à ces deux ordres est devenue un don personnel du souverain. Ainsi, le souverain sélectionnait personnellement les chevaliers et les dames compagnons de la Jarretière, sans avoir à tenir compte des conseils du gouvernement.

Les membres de l’ordre de la jarretière

On compose l’ordre également de membres surnuméraires non restreints de la limitation à 25 compagnons. Plusieurs de ces membres appartiennent à la famille royale britannique. On les connait sous le nom de « chevaliers et dames royaux de la Jarretière ». Le roi George III, a introduits ces titres en 1786. Afin que ses nombreux fils ne perturbent pas la limite en nombre de compagnons. Il créa le statut de membre surnuméraire, en 1805. Pour qu’on ne décompte aucun descendant du roi George II comme membre. En 1831, on a étendu ce statut à nouveau pour inclure les descendants de George Ier. Avec l’entrée de l’empereur Alexandre Ier de Russie dans l’ordre, en 1813, la catégorie des membres surnuméraires est plus large avec les monarques étrangers, il s’agit des « Chevaliers et Dames étrangers de la Jarretière ».

Chacune de ces initiations exigeait donc la promulgation d’une loi. Cependant, à partir de 1954, l’admission régulière de chevaliers et de dames étrangers fut possible dispositions particulières. Le souverain peut donc dégrader les membres qui ont commis des crimes graves, tels que la trahison. Pendant la Première Guerre mondiale, plusieurs chevaliers étrangers qui étaient les monarques de nations ennemies virent leur adhésion révoquée. On a ainsi annulés celles de l’empereur Guillaume II d’Allemagne et de François-Joseph Ier d’Autriche en 1915. L’adhésion de l’empereur Hirohito fut également annulée après l’entrée en guerre du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais après la fin de la guerre Élisabeth II l’a renommé. Les descendants de chevaliers de la Jarretière ont la possibilité de rejoindre la « Société des amis de Saint George et des descendants des Chevaliers de la Jarretière ».

Tu trouveras ici plus d’informations sur Élisabeth II.

Les officiers de l’ordre de la jarretière

Premièrement, l’ordre comporte six officiers : le prélat, le chancelier, le greffier, le roi d’armes principal, l’huissier et le secrétaire. On a crée les offices du prélat, du greffier et de l’huissier lors de la création de l’ordre, ceux de roi d’armes et de chancelier au XVe siècle, et enfin celui de secrétaire au XXe siècle. L’évêque de Winchester tient l’office du prélat. Il est traditionnellement un des dignitaires de l’Église d’Angleterre. Un des compagnons de l’ordre tient désormais l’office de chancelier. Depuis les débuts de l’ordre, cet office a été généralement exercé par l’évêque de Salisbury, il a cependant été tenu par des laïcs de 1553 à 1671. En 1837, après une modification du découpage des diocèses, le château de Windsor fut transféré dans le diocèse d’Oxford. On a transféré la charge de chancelier à l’évêque d’Oxford.

Un siècle plus tard, l’évêque de Salisbury remit en question ce transfert. L’office de chancelier fut alors retiré à l’évêque d’Oxford et a depuis été tenu par l’un des chevaliers compagnons. L’office de greffier est tenu par le doyen de Windsor depuis 1558. Le roi d’armes principal de la Jarretière est d’office le membre le plus gradé du Collège des armes et est généralement nommé parmi les officiers d’armes du Collège. Comme le titre l’indique, le roi d’armes principal a le devoir d’accomplir certaines tâches spécifiques. Depuis 1992, le secrétaire, qui agit en tant qu’assistant lors des cérémonies de l’ordre, est également choisi parmi les autres membres du Collège des armes. Enfin, le poste d’huissier est tenu par le gentilhomme huissier de la verge noire, qui est également le sergent d’armes de la Chambre des lords.

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L’ordre de la jarretière : les chevaliers militaires de Windsor

Lors de la fondation de l’ordre de la Jarretière, on a nommé vingt-six « pauvres » chevaliers au service de l’ordre et de sa chapelle. L’effectif de ce groupe a donc fluctué au cours du temps. Ainsi au XVIIe siècle, il n’y avait que treize de ces chevaliers. Le roi Charles II porta l’effectif à dix-huit après son couronnement, en 1660. Les chevaliers ayant manifesté leur opposition à ce qu’on les qualifiât de « pauvres », le roi Guillaume IV les rebaptisa « chevaliers militaires de Windsor », au XIXe siècle. Les pauvres chevaliers étaient des vétérans ruinés à qui il était demandé de prier tous les jours pour les chevaliers compagnons de l’ordre. En échange, ils recevaient un salaire et bénéficiaient d’un logement au sein du château de Windsor.

De nos jours, les chevaliers ne sont donc plus nécessairement pauvres, mais il s’agit toujours de militaires à la retraite. Ils escortent les processions de l’ordre et participent aux services religieux de la chapelle. Ils ne sont, toutefois, pas considérés comme des chevaliers ou des membres de l’ordre. Tu trouveras ici des informations sur le château de Windsor.

Les vêtements et accessoires

Lors des cérémonies officielles de l’ordre, telles que la journée annuelle de la Jarretière, les membres portent des vêtements et des accessoires spécifiques.

Premièrement, le manteau est un vêtement de cérémonie. Une cape munie de manches, porté par les membres depuis le XVe siècle. À l’époque, fait de laine, le manteau, dès le XVIe siècle est en velours. La couleur, violette à l’origine, connut des variations, passant par le bleu azur, le bleu pâle, le bleu roi, le bleu foncé, le parme et le bleu outremer. De nos jours, il est bleu foncé, et bordé de taffetas blanc. Les manteaux du Souverain, du Prince de Galles et des chevaliers royaux se terminent par une traîne. Dans un second temps, on retrouve l’écusson de la croix de saint George. Encerclée de la Jarretière est cousu sur l’épaule gauche du manteau. En 1626, à l’imitation de l’ordre français du Saint-Esprit « the fair cross ». La croix de Saint Georges se porte avec une étoile d’argent. Le roi Charles I introduit cette auréole rayonnante.

Les autres éléments.

Ensuite, le troisième élément est un capuchon et un surmanteau en velours rouge foncé également attachés au niveau de l’épaule droite, mais ont perdu toute fonction au cours du temps et donnent désormais une touche de couleur supplémentaire à l’ensemble. Il y a ensuite le chapeau en velours noir avec une plume d’autruche blanche et une plume de héron noire. Ils portent le collier par-dessus le manteau. Tout comme ce dernier, il a été introduit au cours des XVe et XVIe siècles et est réalisé à partir de 30 onces d’or pur. Le collier se compose de nœuds d’or alternant avec des médaillons émaillés montrant une rose cerclée de la Jarretière. Ils attachent e collier aux épaules par un ruban en soie. Le « George », ou « grand George », est une figurine en émail suspendue au collier. Il représente saint Georges à cheval, terrassant le dragon.

De plus, ils portent la jarretière , lors des grandes occasions, autour du mollet gauche pour les chevaliers et autour du bras gauche pour les dames. La Jarretière est une boucle, faite de velours bleu foncé et portant la devise de l’ordre en lettres d’or. La plaque, se porte épinglée à gauche de la poitrine est une reproduction en émail coloré de l’écusson de la croix de saint Georges, cerclée par la jarretière, ceinte de huit pointes argentées. On porte l’insigne sur la hanche droite, suspendu à un ruban par une chaîne en or. On le nomme « Petit George » en référence à celui porté au collier. L’insigne représente saint Georges à cheval, à ce détail près qu’il est plat et en or.

À la mort de l’un des membres, l’insigne et la plaque sont retournés au Souverain par le plus proche parent de sexe masculin de l’ancien membre.

Les privilèges de l’ordre.

On assigne une position dans l’ordre de préséance à chacun des membres. Les chevaliers de l’ordre apparaissent ainsi à un rang plus élevé que celui des autres chevaliers et des baronnets. Les épouses, les enfants et les belles-filles des chevaliers Compagnons reçoivent également une position dans cet ordre. En règle générale, les individus peuvent obtenir cette préséance de leur père ou mari, mais pas de leurs mères ou épouses. Malgré son statut, on attribue également au chancelier une position dans l’ordre de préséance. Cependant, à l’exception de la période comprise entre 1553 et 1671, lorsque le poste était occupé par un laïc qui n’était pas nécessairement membre de l’ordre, cette préséance fut théorique. De plus, il faut noter, en effet, que le rang de préséance d’un membre de l’ordre est supérieur à celui attaché à la fonction de chancelier.

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De même, lorsque un évêque diocésain de l’Église d’Angleterre exerçait cette fonction. Le titulaire avait à nouveau une préséance plus élevée que celle que son office pourrait lui conférer. Les chevaliers compagnons ont la possibilité de faire précéder leur prénom du préfixe « Sir » et les dames compagnons du préfixe « Lady ». Toutefois, les princes et les pairs n’utilisent pas cette forme sauf exception. Les membres peuvent cercler leurs armoiries de la Jarretière et, s’ils le désirent, d’une représentation du collier de l’ordre. Cependant, on utilise habituellement la jarretière seule. Les chevaliers et les dames étrangers n’agrémentent donc évidemment pas leur blason de décorations britanniques. On autorise également les chevaliers et les dames compagnons à utiliser des supports héraldiques, ce qui constitue un privilège accordé à un très petit nombre.

L’ordre de la jarretière à Windsor.

Autrefois, l’ordre de la Jarretière tenait des services religieux à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, mais ils devinrent rares au XVIIIe siècle. Après avoir disparu à partir de 1805, le roi George VI décida de les réinstaurer en 1948. Depuis, chaque année, à l’occasion du lundi de la semaine d’Ascot, en juin, les membres de l’ordre se rencontrent dans les appartements d’État du château. Ils se vêtissent de leurs habits cérémonieux et de leurs insignes. De plus, ils entament alors une procession, menée par les chevaliers militaires de Windsor, à travers le château pour rejoindre la chapelle Saint-Georges pour le service religieux. C’est à cette occasion qu’on introduit d’éventuels nouveaux membres. Après le service, les membres retournent donc dans la salle supérieure des appartements d’État, en calèche.

Enfin, tu trouveras ici notre article sur les différents parcs de Londres.

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