Le street-art à Londres au féminin

Le street-art à Londres

Le street-art à Londres se popularise dans le quartier londonien de Shoreditch, dans les années 90. Il est considéré aujourd’hui comme l’épicentre du street-art à Londres. 

On ne peut donc te parler du street-art Londonien sans ses artistes  internationaux, comme « Drax », « Robbo » ou encore « Banksy ». Ces fondateurs du street-art à Londres font la renommée mondiale de la capitale. En effet, à l’époque les artistes ont progressivement graffé les murs dans l’East End ainsi que le reste de la ville. C’est donc cette appropriation des rues Londoniennes par les street-artistes qui offre aujourd’hui un véritable parcours culturel.  Camden Town, Brixton, Hackney Wick, Shoreditch et Bricklane sont les supports d’artistes du monde entier. Notamment comme des galeries à ciel ouvert, elles sont à l’initiative des voyages de millions de touristes.

Mais que connais tu du street-art à Londres au féminin ? 

Si tu viens vivre à Londres dans le cadre d’un stage ou bien d’un job alors cet article est parfait pour toi ! En effet, il te permettra de t’immerger dans la culture anglaise et d’en apprendre plus. De plus, tu peux également consulter tous nos bons plans ainsi que nos astuces sur notre site Movaway !

Le street-art à Londres, féminin ?

Tu connais certainement l’histoire de l’art à travers des noms masculin… Et pourtant les femmes ont toujours été présentes et talentueuses. C’est d’ailleurs l’américaine Lynda Nochlin, historienne de l’art, qui relèvera cette problématique en 1971 : « Pourquoi n’y a-t-il pas eu plus d’artistes femmes ? ». Elle dénonce anisi dans cet article les obstacles institutionnels aux succès des femmes dans le milieu artistique. 

Comme les autres mouvements dans l’art, le street-art ne fait pas exception malgré sa contemporanéité. Peut-être que cela est lié à cette notion d’illégalité ? On aurait tendance à imaginer l’artiste urbain comme un jeune indiscipliné, un « mauvais garçon », vandalisant les murs de sa ville habillé d’un hoody et bravant l’autorité policière. La « petite fille sage », elle, ne pourrait-être l’actrice d’une course poursuite. Et pourtant tu vas t’apercevoir qu’il y a de nombreuses figures féminines qui n’hésite pas à déroger aux règles. 

Le street-art à Londres et ses street-artistEs 

Londres est donc comme nous l’avons vu, une capitale de l’art Urbain réputée dans le monde entier. Ses quartiers street-art ont fait d’elle un lieu incontournable. Mais ce sont bien les artistes qui font la renommée du street-art à Londres. Banksy est le street-artiste britannique le plus connu au monde et probablement de toutes nationalités confondues. Anonyme, il est réputé pour sa technique aux pochoirs, très détaillée et ses sujets. Révolutionnaire, anticapitaliste et antimilitariste, il est l’incarnation même du street-art à Londres.  Mêlant politique, humour, provoque et poésie, ses œuvres sont uniques et reconnaissables entre toutes. Mais la réputation de Londres dans l’art Urbain ne tient pas seulement à lui et heureusement. Et ses street-artisteEs ? 

Il existe notemment une grande artiste elle aussi anonyme et connue pour ses pochoirs revendicateurs. On la surnomme également « la Banksy féminine » mais son seul nom est Bambi.

Bambi 

Street-art à Londres

Si on la surnomme « la Banksy féminine » elle n’a pourtant rien à envié de son talent. Plusieurs célébrités succombent à son art tel que Rihanna, Brad Pitt ou encore l’ancien maire de Londres, Boris Johnson, devient propriétaire d’un portrait de lui faisant le salut de Churchill. Elle opte pour l’anonymat, qui devient son identité, un signe d’authenticité mais aussi un moyen d’expression plus sûr. Engagée, elle aborde plusieurs sujets de sociétés à travers ses pochoirs revendicateurs. Bambi se fera connaître en 2011 après le portrait « Amy Jade » en hommage à la chanteuse Amy Winehouse.

En 2012, elle représentera une jeune reine Elizabeth II, comme la reine des diamants. Ces œuvres la propulseront vers le succès. Artiste active elle évoque l’identité féminine contemporaine et sa relation au patriarcat, l’injustice politique et sociale. Bambi est une figure féminine extrêmement forte du street-art à Londres et du street-art mondial. 

Artista

L’artiste la plus fun du street-art à Londres ! Avec un style qu’elle qualifie de « Surréaliste BD », impossible de ne pas la reconnaitre. Ses petits personnages cyclopes sous la forme de pyramide, toasts grillés, fleurs, s’animent dans un univers surréaliste. Un ciel bleu, des bougies qui flottent dans les airs, des figures féminines, la nature envoutante et la nourriture. Une typographie empruntée au style new yorkais des années 70, 80. Ce sont des œuvres joyeuses, vibrantes, amusantes qui envahissent les murs de Londres avec leurs couleurs gourmandes. Son style est devenu l’un des plus populaires de la scène londonienne. Artista est également reconnue pour son habilité à produire des peintures murales surréalistes à grande échelle. Elle a également créé pour des marques et clients institutionnels comme Dulux, Discovery Chanel ou encore les jeux olympiques de Londres … En bref du street-art accessible, léger et coloré. On en redemande. 

Zina

Street-art à Londres

Zina est l’une des figures du street-art à Londres et est originaire de Norvège. Elle s’installera à Londres en 2010. C’est les rues de la capitale qui lui ont donné l’envie de graffer. Elle abandonne alors les illustrations miniatures pour les fresques murales. D’une grande fascination pour le Bouddhisme et la culture égyptienne, elle procure à ses œuvres un caractère mystique. Dans ses figuration, l’artiste représente fréquemment des visages de femmes et d’enfants à la peau bleue. Leurs expressions profondes ainsi que les symboles culturels présents dans ses peintures renforcent cette mystification. Armée de sa palette de peintures bleues, dorées, violettes et roses elle donne une dimension spirituelle aux rues de Londres mais aussi à quelques salles de sports de la capitale et alentours.

Reconnue à l’internationale, on peut évidemment retrouver ses œuvres en Norvège ou encore en Pologne, en Jamaïque ainsi qu’à Los Angeles. Des œuvres saisissantes, puissantes qui te feront voyager dans un univers songeur. 

Boxhead

Boxhead a grandi à Saragosse en Espagne. Avant de s’installer à Londres elle fit ses études à Barcelone et s’installe cinq ans à Amsterdam. C’est dans la capitale des Pays-Bas que la fille à la tête carrée est née. Silhouette en noir et blanc, une boîte sur la tête aux couleurs éclatantes, elle est devenue le symbole de l’artiste. La street-artiste détermine son style à travers ce personnage figuratif et géométrique inspiré de la BD.

La box représente un masque neutre qui crée un mystère et laisse place à l’imaginaire. On retrouve souvent dans ses créations une inspiration de l’œuvre de Magritte. Ce secret sur l’identité du personnage va permettre de la dériver à l’infini et de lui donner différents sens. L’artiste veut s’affranchir d’un aspect narratif et produire de l’émotion à travers l’irréel et l’abstraction. La thématique forte de son travail serait « la nature des relations humaines ». Elle est désormais l’une des figures emblématiques du street-art à Londres.

Street-art à Londres : Lily Mixe

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Originaire de Paris Lily Mixe vit aujourd’hui à Londres. Grande passionnée de la vie maritime et de son écosystème elle a de nombreuses fois visité les fonds marins. Avec son regard d’artiste, Lily Mixe retranscrit ce monde mystérieux dans ses œuvres à travers la technique du collage. Le noir et blanc prédominent mais c’est aussi les détails de ses créations qui font son identité. “Dans mon travail j’examine la vie sous la surface, les incroyables être silencieux cachés. Je veux donner une voix à ce monde naturel, célébrer ses créatures et ses plantes. Comme s’il s’agissait de pierres précieuses ou d’objets rares.” confie-t-elle dans le livre : “le street-art au féminin” édition 2017.  Depuis ses carnets de croquis aux murs de béton, ses œuvres prennent vie et s’animent sous le regard des passants. Elles évoluent au rythme des intempéries et de la frénésie urbaine jusqu’à disparaitre. 

Zabou

Street-art à Londres

Zabou est une artiste d’origine française qui réside aujourd’hui dans la capitale des Royaume-Unis. C’est Le street-art à Londres et la qualité de ses œuvres qui l’ont inspirée, elle débutera en 2012.  La technique utilisait par Zabou a évolué au fil des ans. Elle passe du mix pochoirs, peinture à la bombe à l’utilisation simple de l’aérosol. Ce qui l’inspire dans son travail est d’abord le mur. Ses œuvres sont souvent liés à la mise en scène brut de son environnement. On retrouve une réelle interactivité entre la rue, ses créations et les passants. De part cette thématique naturel, elle aborde des multiples sujets, mais c’est dans l’art du portrait qu’elle se spécialise aujourd’hui.  Sa première expo solo se déroulera dans la célèbre Saatchi gallery  du 13 Janvier au 14 février 2021.  L’artiste présentera ses fameux visages très réalistes, alors tu peux déjà commander ton billet pour Londres ! 

Les Françaises aussi dans le street-art à Londres ! 

Le street-art à Londres est aussi connu pour sa multi culturalité. Et comme nous, tu as certainement envie de voir des femmes françaises qui ont constitué cette richesse. Nous allons te faire découvrir ses artistes talentueuses qui ont pris leurs places sur les murs de Londres des figures fortes d’aujourd’hui comme celles qui ont écrit l’histoire du street-art féminin. 

Lors de l’émergence du street-art à Londres, Paris était également recouvert de graffs. Parmi cette scène de l’époque particulièrement masculine il y a pourtant en 1985 une street-artiste qui ressort.  Elle utilise ses talents de pochoiristes pour exprimer ses sentiments dans les quartiers de Montmartre et du marais encore neutres. Artiste engagée elle prendra elle aussi le risque de cette expression urbaine illégale et de cette marginalité. Ça ne peut être autre que la grande street-artiste Miss.Tic.

Street-art à Londres : Miss.Tic

Miss.Tic est une artistes plasticienne et poète du street-art.  Elle emprunte son pseudonyme à la sorcière Miss tick du journal de Mickey. Femme de l’art, de l’amour et du désir, elle se joue de ce statut de sorcière urbaine pour s’exprimer et provoquer. L’artiste dénonce dans ses œuvres le fétichisme existant à travers les archétypes de la « femme marchandise ». Ses fresques murales sont composées de textes forts et synthétiques imagés par l’idée de la femme moderne. La street-artiste a aujourd’hui une renommée internationale et fait partie des figures majeures de ce mouvement.

Dans les années 2000, le street-art à Londres commence à être reconnu par les institutions. Ainsi, Miss.Tic ne sera alors plus dans l’illégalité et exposera dans les galeries. Après les foires d’art contemporain, c’est en 2007 qu’elle entrera dans la collection du Victoria et Albert Museum de Londres, le plus grand musée au monde d’arts appliqués, décoratifs et design. 

Miss Van

Miss Van née en 1973 à Toulouse, est une des initiatrices du mouvement féminin street-art. Artiste de renommée internationale on peut apercevoir ses œuvres de Moscou à New-York. Elle dessine ses poupées aux masques d’animaux anthropomorphiques au pinceau et les peint à l’acrylique. Ses figures malicieuses, sensuelles et érotiques ont une touche féminine qui s’oppose aux styles masculins du street-art. Des pin-up aux formes généreuses qui soutiennent leurs regards aux passants. A fleur de peau, ses poupées seront l’expression de son état intérieur. Les expressions de ses figures tantôt sombres, tantôt burlesques, ne cessent pourtant de nous séduire. 

Miss Van cherche à casser les codes esthétiques des canons de beauté. C’est à travers ses lignes voluptueuses et le caractère dominant de ses poupées qu’elle s’y attèle. Pourtant les féministes contestent son art en qualifiant ses œuvres d’images réductrice pour la femme. 

Et toi qu’en penses-tu ? 

Street-art à Londres : KASHINK

Kashink d’origines slovaque, espagnole grandit à Paris. C’est en 2006 que commence à apparaitre sur les murs ses visages masculins, moustachus à quatre yeux. Ses personnages haut en couleurs aux traits atypiques, sont inspirés des styles slave, russe, latino et mexicain. Tout comme ses œuvres, l’artiste arbore fièrement une moustache à la ligne élégante, symbole de son identité artistique. 

Représentant uniquement des hommes, elle contre ainsi l’idée que les femmes ne peignent que des femmes. Présente à Londres c’est surtout dans la ville de Bistrol que tu pourras apercevoir plusieurs de ses créations. Tu trouveras face à toi des hommes aux personnalités multiples. Plutôt gros et poilus, à la fois sensible et teigneux, comme le décrit l’artiste. Ils peuvent aussi être gays, tueurs et gangsters en tout genre. Avec des soupçons de Keith Haring et Frida Kahlo, les œuvres de Kashink font vibrer de plus belle le street-art à Londres. 

La scène internationale urbaine dans le street-art à Londres 

Le street-art à Londres n’est pas seulement la scène européenne de l’art Urbain. De surcroît, le carrefour d’une création artistique mondiale. Effectivement, la lumière de la capitale permet de faire briller de nombreux talents : « Si un artiste veut se faire connaître sur la scène internationale et souhaite que ses œuvres deviennent virales, le passage à Londres et à Soreditch est vivement recommandé » préconise Daphné Polksi, guide de l’organisme touristique « street-art London ». (Figaro, rubrique culture, “l’art ne se résume pas qu’à banksy”, 2016).

Des artistes mondialement connus comme Obey, Invader, Banksy, Roa se sont déjà attribuer ses murs.  Cependant, ce mélange intercontinental, reste encore très masculin. C’est pour cela qu’il nous tient à cœur de te montrer l’œuvre des figures féminines internationales du street-art à Londres. Elles sont elles aussi des représentantes incontournables du potentiel créatif de leurs nations. 

Guerrilla girls » USA New-York

Street-art à Londres

Les Guerilla girls est un groupe d’artistes féministes et activistes du street-art à Londres. Portes paroles des groupes sociaux discriminés du monde de l’art. Fondé à New York en 1985, le collectif s’est manifesté pour la première fois suite à une exposition du MoMa. « An international survey of painting and sculpture », établissait un état des lieux des tendances de l’art contemporain. Sur 169 artistes exposants, seulement 13 femmes étaient présentes. Leur réponse a été de recouvrir New-York d’affiches décriant ces manques de représentations des institutions. En 2017, la galerie « Whitechapel Gallery » basée dans le quartier de Whitechapel à Londres, commissionne un nouveau projet. « Is it even worse in Europe ?» est le résultat d’un questionnaire envoyé à 383 directeurs de musées européens. Ce projet explore donc la diversité des organisations artistiques européennes. Cette performance est en réponse à leur propre affiche « It’s even worse in Europe » de 1986. 

“ELLE” USA New-York

“ELLE” a commencé à peindre ses fresques  à New-York dans l’illégalité. Aujourd’hui elle est considérée comme l’une des meilleures artistes de rue. Son nom comme ses représentation féminines sont un symbole fort que l’artiste met volontairement en avant.  Sa technique artistique est multiple, elle utilise la bombe aérosol mais également que le collage, l’acrylique, la sérigraphie et bon nombre d’autres médiums. Les différentes superpositions, souvent monumentales, sont mise en forme pour donner un sens de lecture. Ses messages se veulent féministe mais pas politique d’après l’artiste. La street-artiste a peint les murs de capitales européennes et de plusieurs villes des États-Unis. Plusieurs de ses œuvres sont présentes dans l’histoire du street-art à Londres. Des rues de Bethnal Green aux murs de la Saatchi Gallery, “ELLE” compose et décompose ses sujets. Le regard parfois oblique de ses femmes fortes nous interroge. Et toi qu’arrives-tu à déchiffrer dans ce mélange des styles ? 

« FAITHXLVII » Afrique du sud

FaithXLVII originaire de Cape Town est aussi bien une star de l’art contemporain que dans le street-art à Londres. Artiste Sud-africaine engagée elle commence à créer en 1997 trois ans après la fin de l‘apartheid. Ses créations sont donc le fruit d’une réflexion sociale, écologique et politique qu’elle exprime à travers différents médiums.  Ces dernières luttent donc contre un engrenage mondial en place et mettent en avant “l’expression de la vérité personnelle”.  Une libération intérieure et spirituelle. 

En 2018 la street-artiste participera au Moniker Art Fair. C’est l’un des évènements de la culture urbaine à Londres le plus attendu. L’artiste créa une pièce immersive “The Desintegration of self”. L’œuvre vidéo est une exploration visuelle de la bombe atomique. Elle dénonce l’autodestruction humaine et son pouvoir envoutant à travers l’esthétisme de l’explosion.  Une mise en lumière d’une contradiction humaine. Par conséquent, utiliser ses capacités à créer des choses magnifiques et les transformer en actions violentes. 

« Caratoes » Chine

Caratoes est une street-artiste née en Belgique de parents hongkongais. Elle commence le street-art en 2011 dans les rues d’Amsterdam, Aujourd’hui l’artiste vit, travail à Hong Kong.  Lorsque Caratoes arrive en Chine elle y découvre un grand nombre de mur blanc.  De fait, elle crée alors d’avantage et développe son style inimitable.  Ancienne étudiante dans le Game design, ses œuvres sont inspirées de son parcours dans la publicité et de ses origines. Des influences orientales aux lignes fluides monochromes ornées de motifs puissants aux couleurs fortes.  Ainsi, l’artiste est extrêmement demandée à Hong Kong mais aussi aux États-Unis, en Italie et à Singapour. Ses fresques murales et ses œuvres d’intérieurs sont achetées par des marques telles que : Nike, FourSeason, et  AbsolutVodka.

En 2016 elle participe à l’exposition ‘XX : A Moment in Time’ dans la célèbre Saatchi Gallery à Londres. Comme résultat, Caratoes rentre ainsi dans l’histoire du street-art à Londres et ses institutions. 

 “Vexta » Australie 

Vexta vit aujourd’hui à Brooklyn. Originaire de Sydney en Australie, elle résida à Melbourne où elle développa son style artistique. L’artiste est considérée comme une des pionnières du street-art féminin. En 2008 un lien solide se crée avec le street-art à Londres. À l’occasion du Can’s Festival, l’organisateur, Banksy lui-même, invitera personnellement l’australienne pour y participer. Une exposition crée dans un ancien tunnel reliant à l’époque les taxis à la gare de Waterloo à Londres.  De plus, elle participera en 2016, à la fameuse exposition “XX : A moment in time” à la Saatchi Gallery (Ça te dit quelque chose ?). L’australienne doit cette renommée à son talent reconnaissable par ses éclats de couleur géométrique. La couleur vient entourer et renforcer les éléments figuratifs de ses œuvres. Crâne, oiseaux, femmes et hommes, traitent du concept de la mort, de la renaissance et de la dualité des sexes. 

“Chinagirl Tile” Europe Autriche

La street-artiste Chinagirl Tile originaire d’Autriche est connue à l’international pour ses œuvres en céramique trois dimension.  La matière peu commune de ses créations peut ainsi nous rappeler le célèbre français Invader . L’artiste utilise principalement de la porcelaine coulée en barbotine. En effet, cette technique permet de la distinguer mais pas seulement, elle est aussi une adepte des lieux peu communs. Ainsi, on peut admirer ses œuvres dans les rues des grandes villes du monde mais aussi dans des régions très reculées.  

Les jungles de Nouvelle-Zélande, Colombie, les montagnes glacées d’Irlande, les plages de Croatie ou encore le marais des îles écossaises.  Chinagirl Tile traite à travers ses œuvres des questions sociales et politiques. C’est en 2012 qu’elle entre dans le street-art à Londres en participant au “Global Walls Project”.  Un projet qui appel donc les propriétaires de murs à les offrir pour l’évènement comme support pour les artistes urbain de l’évènement. 

Le street-art à Londres : Check-list 

Enfin, on souhaite te faire une petite liste des lieux  incontournables cités tout au long de l’article.  Alors quand l’épidémie prendra fin on espère te retrouver à sillonner les moindres recoins de Londres. Comme tu as pu le constater, il y a beaucoup de choses à voir à l’extérieur mais aussi à l’intérieur. Le street-art comme on le connait aujourd’hui ne se limite donc plus à la rue il est maintenant reconnue des institutions.  Alors voici notre check-list des antres du street-art de Londres mais pas que ! 

  • Saatchi Gallery
  • Whitechapel Gallery 
  • StolenSpace Gallery
  • Musée Victoria and Albert
  • Moniker international Art Fair
  • Shoreditch street-art tours
https://www.youtube.com/watch?v=xAtV0PLziZ0

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